Pourquoi devenir une Nappy ?
Comme de nombreuses jeunes filles et femmes noires, je pratiquais depuis plusieurs années le défrisage. Je me suis défrisée de manière régulière les cheveux à partir de 13 ans. Néanmoins je me limitais à un ou deux défrisages par ans, pas plus. A cette fréquence, mes cheveux supportaient encore les chocs de l’opération chimique qu’est le défrisage. Les difficultés sont apparues lorsque les fréquences ce sont rapprochées. De 1 défrisage pas an, je suis passé à 3 ou 4 et autant dire que mes cheveux bien qu’épais et résistants n’ont pas supporté. Abimés, fragilisés, je continuais malgré tout les tresses.
Arrivée en étude supérieure je décidais de passer au tissage, qui à mes yeux présentait plus d’avantages. Déjà, un gain de temps ; fini les fesses passées 7- 8 heures sur une chaise pour tresser ma tignasse, en deux heures ma coiffure était finalisées avec le tissage. Par ailleurs, il permettait de varier plus facilement les coiffures, plus fantaisistes. Cela permettait de mieux de coller à la mode… une fois bouclés, frisé, avec une frange, le carré plongeant…. Enfin je croyais qu’il présentait bien des avantages jusqu’à ce que je me m’aperçoive que j’avais perdu beaucoup de volume. J’étais comment dire dans une impasse ! Comme vous pouvez l’imaginer, je n’avais pas envie de tout couper, car la pousse de nos cheveux crépus est si longue…et si laborieuse ! Du moins, c’est ce que je pensais ; alors je décidais d’espacer les fréquences.
Mais d’autres inconvénients m’ont poussé à franchir le pas… l’argent, le prix des mèches et des tissages. Je dépensais en moyenne 50- 80 euros tous les deux mois. C’était une asphyxie financière. Dépenser autant pour le résultat final, des cheveux en piteux état, ca n’en valait vraiment pas le cout !
Comme de nombreuses jeunes filles et femmes noires, je pratiquais depuis plusieurs années le défrisage. Je me suis défrisée de manière régulière les cheveux à partir de 13 ans. Néanmoins je me limitais à un ou deux défrisages par ans, pas plus. A cette fréquence, mes cheveux supportaient encore les chocs de l’opération chimique qu’est le défrisage. Les difficultés sont apparues lorsque les fréquences ce sont rapprochées. De 1 défrisage pas an, je suis passé à 3 ou 4 et autant dire que mes cheveux bien qu’épais et résistants n’ont pas supporté. Abimés, fragilisés, je continuais malgré tout les tresses.
Arrivée en étude supérieure je décidais de passer au tissage, qui à mes yeux présentait plus d’avantages. Déjà, un gain de temps ; fini les fesses passées 7- 8 heures sur une chaise pour tresser ma tignasse, en deux heures ma coiffure était finalisées avec le tissage. Par ailleurs, il permettait de varier plus facilement les coiffures, plus fantaisistes. Cela permettait de mieux de coller à la mode… une fois bouclés, frisé, avec une frange, le carré plongeant…. Enfin je croyais qu’il présentait bien des avantages jusqu’à ce que je me m’aperçoive que j’avais perdu beaucoup de volume. J’étais comment dire dans une impasse ! Comme vous pouvez l’imaginer, je n’avais pas envie de tout couper, car la pousse de nos cheveux crépus est si longue…et si laborieuse ! Du moins, c’est ce que je pensais ; alors je décidais d’espacer les fréquences.
Mais d’autres inconvénients m’ont poussé à franchir le pas… l’argent, le prix des mèches et des tissages. Je dépensais en moyenne 50- 80 euros tous les deux mois. C’était une asphyxie financière. Dépenser autant pour le résultat final, des cheveux en piteux état, ca n’en valait vraiment pas le cout !
Une tout autre raison m’a beaucoup influencée dans mon choix…. Cela peut paraitre un peu étrange, mais c’est comme ça que le je ressentais. En fait, lorsque je portais des tissages, l’image que j’avais de moi était assez bonne. Coiffée ainsi, j’avais une grande estime et une grande confiance en moi. Mais d’un autre coté j’avais comme l’impression de porter un masque qui dissimulait ce que j’étais vraiment physiquement. J’avais l’impression, quand j’ôtais le masque, du moins le tissage j’étais plus la même personne. D’une jeune femme séduisante je passais à une femme « laide ». C’est comme si on m’enlevait mon arme de séduction. Ainsi désarmée je perdais tous mes moyens. Il s’agissait d’un réel dédoublement de la personnalité. Quand je ne portais pas de tissages, pour rien au monde j’aurais aimé croisé une personne influente à mes yeux, j’aurais trop eu peur de leur réactions, des moqueries, d’entendre dire « Ah mais en fait, elle moche »… et cet élément psychologique a été plus que décisif dans ma décision.
Aujourd’hui sur la voie de na nappy’tude, je suis enfin en accord avec mon image et ce que suis à l’intérieur. ET j’ai envie que les gens qui me connaissent m’apprécient pour ce que je suis réellement et pas un « semblant de moi » !
Carmelle.
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