mercredi 3 juin 2009
Nappy Story
Pourquoi devenir une Nappy ?
Comme de nombreuses jeunes filles et femmes noires, je pratiquais depuis plusieurs années le défrisage. Je me suis défrisée de manière régulière les cheveux à partir de 13 ans. Néanmoins je me limitais à un ou deux défrisages par ans, pas plus. A cette fréquence, mes cheveux supportaient encore les chocs de l’opération chimique qu’est le défrisage. Les difficultés sont apparues lorsque les fréquences ce sont rapprochées. De 1 défrisage pas an, je suis passé à 3 ou 4 et autant dire que mes cheveux bien qu’épais et résistants n’ont pas supporté. Abimés, fragilisés, je continuais malgré tout les tresses.
Arrivée en étude supérieure je décidais de passer au tissage, qui à mes yeux présentait plus d’avantages. Déjà, un gain de temps ; fini les fesses passées 7- 8 heures sur une chaise pour tresser ma tignasse, en deux heures ma coiffure était finalisées avec le tissage. Par ailleurs, il permettait de varier plus facilement les coiffures, plus fantaisistes. Cela permettait de mieux de coller à la mode… une fois bouclés, frisé, avec une frange, le carré plongeant…. Enfin je croyais qu’il présentait bien des avantages jusqu’à ce que je me m’aperçoive que j’avais perdu beaucoup de volume. J’étais comment dire dans une impasse ! Comme vous pouvez l’imaginer, je n’avais pas envie de tout couper, car la pousse de nos cheveux crépus est si longue…et si laborieuse ! Du moins, c’est ce que je pensais ; alors je décidais d’espacer les fréquences.
Mais d’autres inconvénients m’ont poussé à franchir le pas… l’argent, le prix des mèches et des tissages. Je dépensais en moyenne 50- 80 euros tous les deux mois. C’était une asphyxie financière. Dépenser autant pour le résultat final, des cheveux en piteux état, ca n’en valait vraiment pas le cout !
Comme de nombreuses jeunes filles et femmes noires, je pratiquais depuis plusieurs années le défrisage. Je me suis défrisée de manière régulière les cheveux à partir de 13 ans. Néanmoins je me limitais à un ou deux défrisages par ans, pas plus. A cette fréquence, mes cheveux supportaient encore les chocs de l’opération chimique qu’est le défrisage. Les difficultés sont apparues lorsque les fréquences ce sont rapprochées. De 1 défrisage pas an, je suis passé à 3 ou 4 et autant dire que mes cheveux bien qu’épais et résistants n’ont pas supporté. Abimés, fragilisés, je continuais malgré tout les tresses.
Arrivée en étude supérieure je décidais de passer au tissage, qui à mes yeux présentait plus d’avantages. Déjà, un gain de temps ; fini les fesses passées 7- 8 heures sur une chaise pour tresser ma tignasse, en deux heures ma coiffure était finalisées avec le tissage. Par ailleurs, il permettait de varier plus facilement les coiffures, plus fantaisistes. Cela permettait de mieux de coller à la mode… une fois bouclés, frisé, avec une frange, le carré plongeant…. Enfin je croyais qu’il présentait bien des avantages jusqu’à ce que je me m’aperçoive que j’avais perdu beaucoup de volume. J’étais comment dire dans une impasse ! Comme vous pouvez l’imaginer, je n’avais pas envie de tout couper, car la pousse de nos cheveux crépus est si longue…et si laborieuse ! Du moins, c’est ce que je pensais ; alors je décidais d’espacer les fréquences.
Mais d’autres inconvénients m’ont poussé à franchir le pas… l’argent, le prix des mèches et des tissages. Je dépensais en moyenne 50- 80 euros tous les deux mois. C’était une asphyxie financière. Dépenser autant pour le résultat final, des cheveux en piteux état, ca n’en valait vraiment pas le cout !
Une tout autre raison m’a beaucoup influencée dans mon choix…. Cela peut paraitre un peu étrange, mais c’est comme ça que le je ressentais. En fait, lorsque je portais des tissages, l’image que j’avais de moi était assez bonne. Coiffée ainsi, j’avais une grande estime et une grande confiance en moi. Mais d’un autre coté j’avais comme l’impression de porter un masque qui dissimulait ce que j’étais vraiment physiquement. J’avais l’impression, quand j’ôtais le masque, du moins le tissage j’étais plus la même personne. D’une jeune femme séduisante je passais à une femme « laide ». C’est comme si on m’enlevait mon arme de séduction. Ainsi désarmée je perdais tous mes moyens. Il s’agissait d’un réel dédoublement de la personnalité. Quand je ne portais pas de tissages, pour rien au monde j’aurais aimé croisé une personne influente à mes yeux, j’aurais trop eu peur de leur réactions, des moqueries, d’entendre dire « Ah mais en fait, elle moche »… et cet élément psychologique a été plus que décisif dans ma décision.
Aujourd’hui sur la voie de na nappy’tude, je suis enfin en accord avec mon image et ce que suis à l’intérieur. ET j’ai envie que les gens qui me connaissent m’apprécient pour ce que je suis réellement et pas un « semblant de moi » !
Carmelle.
les dégats du défrisage
Depuis plusieurs années, le défrisage apparaît pour beaucoup comme une solution "miracle" pour rendre les cheveux frisés et crépus plus dociles. Malheureusement, il n'est pas rare de constater que cette méthode provoque plus de dégâts qu'autre chose –
-D’abord il est important de ne pas trop rapprocher ni trop espacer les fréquences de défrisages. Défriser trop souvent casse beaucoup plus les cheveux. 4 défrisages par an, est une très bonne moyenne, cela revient à 1 défrisage tous les 3 mois.
-Surtout ne pas cumuler défrisage et coloration
-Attendez un certain laps de temps pour se tresser ou se tisser, le temps que le cuir chevelu se remette de l’opération chimique qu’il a subi.
-privilégiez le défrisage dans un salon de coiffure plutôt qu’à la maison.
-Multipliez les masques nourrissants
- Bannissez la Vaseline et le Dax qui alourdissent le cheveu surtout l’étouffe.
-D’abord il est important de ne pas trop rapprocher ni trop espacer les fréquences de défrisages. Défriser trop souvent casse beaucoup plus les cheveux. 4 défrisages par an, est une très bonne moyenne, cela revient à 1 défrisage tous les 3 mois.
-Surtout ne pas cumuler défrisage et coloration
-Attendez un certain laps de temps pour se tresser ou se tisser, le temps que le cuir chevelu se remette de l’opération chimique qu’il a subi.
-privilégiez le défrisage dans un salon de coiffure plutôt qu’à la maison.
-Multipliez les masques nourrissants
- Bannissez la Vaseline et le Dax qui alourdissent le cheveu surtout l’étouffe.
Cheveux crépus et défrisés.
Pourquoi se défriser les cheveux ?
Depuis des siècles les femmes se défrisent les cheveux ?
Consciemment ou inconsciemment, elles se défrisent afin de s’assimiler aux femmes caucasiennes. Le cheveu type caucasien étant défini dans nos consciences collectives comme étant la norme.
Les femmes qui ont les cheveux frisés et qui se les défrisent on perdu l’habitude vivre avec leur texture naturelle, de les entretenir, les coiffer, mais surtout les aimer. Alors beaucoup de personnes dans votre entourage professionnel, familial on dû vous dire que « le cheveux défrisé s’entretient plus facilement que le cheveux crépu » Or cette affirmation est totalement fausse. Si le cheveux lisse est plus facile d’entretien, le cheveu défrisé, dénaturé et surtout abimé n’en est pas pour autant « lisse » , fragilisé il est d’autant plus difficile à entretenir. Plus difficile, car il est plus sec et plus sujet à la casse, le cuir chevelu irrité…
C’est pourquoi il serait bon de mettre un terme aux idées reçues.
Il est clair que le cheveux crépu est difficile à entretenir, mais le cheveu défrisé ne l’est pas mois, si ne plus car abimé !
Consciemment ou inconsciemment, elles se défrisent afin de s’assimiler aux femmes caucasiennes. Le cheveu type caucasien étant défini dans nos consciences collectives comme étant la norme.
Les femmes qui ont les cheveux frisés et qui se les défrisent on perdu l’habitude vivre avec leur texture naturelle, de les entretenir, les coiffer, mais surtout les aimer. Alors beaucoup de personnes dans votre entourage professionnel, familial on dû vous dire que « le cheveux défrisé s’entretient plus facilement que le cheveux crépu » Or cette affirmation est totalement fausse. Si le cheveux lisse est plus facile d’entretien, le cheveu défrisé, dénaturé et surtout abimé n’en est pas pour autant « lisse » , fragilisé il est d’autant plus difficile à entretenir. Plus difficile, car il est plus sec et plus sujet à la casse, le cuir chevelu irrité…
C’est pourquoi il serait bon de mettre un terme aux idées reçues.
Il est clair que le cheveux crépu est difficile à entretenir, mais le cheveu défrisé ne l’est pas mois, si ne plus car abimé !
En quoi consiste le défrisage ?
Avec un produit très alcalin, il faut d’abord briser artificiellement l’organisation originelle des molécules de kératine (la fibre dont nos cheveux sont faits), pour imposer à la chevelure une nouvelle structure et la rendre totalement malléable. Ceci, jusqu’à ce que les cheveux n’opposent plus de résistance et obtiennent la raideur voulue. On applique ensuite un produit oxydant, qui neutralise l’action précédente et recimente les fibres entre elles dans la forme désirée.
Même les produits dits «sans soude» bien que moins puissants, restent encore agressifs pour les cheveux. Quelque soient les produits employés, si le défrisage n’est pas accompagné de beaucoup de précautions, pendant la manipulation, et de soins intensifs après, les cheveux afros les plus robustes ne résistent pas longtemps à l’épreuve.
Même les produits dits «sans soude» bien que moins puissants, restent encore agressifs pour les cheveux. Quelque soient les produits employés, si le défrisage n’est pas accompagné de beaucoup de précautions, pendant la manipulation, et de soins intensifs après, les cheveux afros les plus robustes ne résistent pas longtemps à l’épreuve.
Quelles sont les conséquences pour les cheveux ?
D’abord, les cheveux sont beaucoup plus fragiles car, pour les rendre malléables, le produit défrisant a dû commencer par détruire les chaînes de protéines qui constituaient la substance même de la kératine des cheveux.
Autre conséquence : le dessèchement du cuir chevelu et des longueurs parce que les molécules d’eau qui se fixent habituellement sur les protéines, n’ont plus rien pour s’accrocher. D’où : pellicules et irritations sur l’ensemble du cuir chevelu, cheveux secs et cassants, pointes fourchues.
Quels sont les problèmes après un défrisage ?
Le défrisage du cheveu crépu n’étant pas une opération anodine, celui-ci entraine un bouleversement considérable sur l’état du cheveux. En effet , les cheveux défrisés sont secs et ternes, comme s’ils avaient perdu tout ressort et toute vie. Ils se cassent à toutes les longueurs, principalement à la jonction frisé-défrisé, mais également à la base du cheveu, ce qui diminue d’autant le volume général de la chevelure. Il y a aussi les problèmes concernant le cuir chevelu, lui aussi trop sec, et souvent irrité.
La spécificité du cheveux crépu.
Une fragilité à ne surtout pas négliger…
Les cheveux frisés et crépus présentent plusieurs particularités : ils poussent en ellipse en tournant sur eux-mêmes, provoquant des étranglements tout le long de la tige capillaire. Leur forme est plate et non ronde, ce qui augmente d’autant leur fragilité.
De nombreuses carences, une physiologie qui leur est propre
Des cheveux souvent secs et cassants
- Leur sécheresse et leur sensibilité s’expliquent par un manque de sébum, dont l’un des principaux objectifs est de protéger le cuir chevelu des agressions extérieures.
- Résultat : ils accrochent beaucoup au peigne ou à la brosse et se démêlent difficilement.
Une nature poreuse
- Parce que les écailles des cheveux frisés et crépus s’ouvrent facilement, ils sont souvent ternes et manquent d’éclat.
- Leur manque naturel de sébum fait que celui-ci ne se répartit pas, lors du coiffage, de manière homogène et régulière sur toute la tige capillaire.
Ils méritent une attention constante…
- Les femmes ayant des cheveux frisés et surtout celles ayant des cheveux crépus doivent utiliser de manière régulière 3 à 4 produits complémentaires : shampooing, après- shampooing, huile et produit coiffant hydratant.
- De plus, il faut couper les pointes régulièrement pour fortifier ces cheveux qui ont tendance à avoir des fourches. La plupart des femmes hésitent beaucoup sur ce point, car la pousse paraît plus lente chez cette nature de cheveux. »…
Et des soins ultra ciblés ! Beaucoup plus riches, nourrissants et adaptés à leurs besoins.
Quelques conseils au quotidien...
Les cheveux frisés et crépus sont particulièrement exposés aux agressions extérieures (soleil, vent, humidité, pollution…) et ultra sensibles face aux manipulations liées au coiffage :
- S’il peut être tentant de faire des brushings réguliers pour les discipliner, mieux vaut dans les faits se contenter d’une séance par semaine au maximum…
- Défrisage et lissage risquent, quant à eux, d’aggraver encore leur état s’ils sont réalisés dans de mauvaises conditions. Là encore, il est plus sage de miser sur des produits formulés pour respecter la nature fragile de vos cheveux, par exemple à base d’actifs naturels.
On distingue plusieurs types de frisures :· Les grosses boucles. · Les boucles moyennes. · Les boucles très serrées. · Les cheveux crépus.Plus la frisure est accentuée et devient crépue, plus les cheveux sont fragiles et nécessitent des soins adaptés.
sourcehttp://www.beauty-experts.com/htm/article/article_beauty.asp?id_article=743
lundi 1 juin 2009
Dont' worry be nappy
Pourquoi nappy ?
le texte qui suit vous apportera une très bonne explication sur la signification et le contexte de ce mot. Source http://http//www.ananzie.net/Part-3-Qu-on-se-le-dise-Black-is
"Le mouvement « Black is beautiful ! ». C’est en 1958 au cours d’un discours prononcé par John S. Rock que cette expression est apparue. Elle illustre le combat que menaient les Afro-américains de l’époque face à l’imagerie collective qui propageait la notion que le Noir (peau foncée et cheveux crépus) était le stigmate de la laideur, de la sauvagerie et de l’ignorance. L’un des objectifs de ce mouvement était de mettre fin au dénigrement de l’identité noire ainsi que les mots décrivant sa nature, en associant le mot « Black/Noir » à « Proud/Fier » comme le scandait haut et fort James Brown : « Say it loud I’m black and i’m proud ». A partir de ce moment de nombreuses autres expressions vont fleurir, utilisant le mot « Nappy » (« crépu ») dans un contexte positif comme : « Don’t worry, be nappy » ou « Love, peace and nappiness »" Dans la même lignée, le concept de « Nappturality » (que l’on pourrait traduire par « crépuélité ») dont la devise est : « il n’y a rien de plus beau que d’être réellement soi ». Le « Black is beautiful » prône le respect du naturel face au « blanchiment de la peau et le défrisage », par exemple. C’est ainsi que la coupe Afro et le peigne « AfroComb » avec la poignée représentant le poing serré, cher à Tommy Smith et John Carlos, vont devenir des véritables symboles politiques. Loin d’être une simple mode, il s’agit alors de signes extérieurs de révolte, de réveil et d’émancipation. Ce sont ces signes extérieurs que les plus célèbres activistes des droits civiques comme Malcom X, qui expliquera lui-même que ses cheveux roux étaient dus aux défrisages destructeurs qu’il faisait lorsqu’il avait « sa mentalité d’esclave », ou les Black Panthers de Bobby Seal et Huey P. Newton, vont fièrement arborer.
Ironie de l’histoire, L’Afro est perçue aujourd’hui, par les Noirs eux-mêmes, comme un accessoire Funky hérité du disco et les Black Panthers comme une bande d’énervés paranoïaques. .. C’est une honte ! En effet, si aujourd’hui l’Afro est considéré comme un simple style ou un phénomène de mode, il est primordial de se rappeler qu’il s’agissait à l’origine de l’expression d’une contestation politique et d’un rejet de la domination des canons esthétiques blancs. Le fait que des femmes comme Angela Davis portaient un Afro doit être respecté et compris d’abord comme un acte porteur de sens et de valeurs, avant d’être un attribut esthétique.
Mais aujourd’hui, à en croire certaines couvertures de magazines et étalages de « boutiques exotiques » de Château d’eau (quartier commerçant Afro de Paris), il semblerait que la notion de « Black is Beautiful » ait incontestablement été remplacée par « Fake being white is beautiful » (« Faire semblant d’être blanc est magnifique »)…
Mais aujourd’hui, à en croire certaines couvertures de magazines et étalages de « boutiques exotiques » de Château d’eau (quartier commerçant Afro de Paris), il semblerait que la notion de « Black is Beautiful » ait incontestablement été remplacée par « Fake being white is beautiful » (« Faire semblant d’être blanc est magnifique »)…
Nous avons noté que l’éducation de tous et surtout des enfants est primordiale. Cette éducation explique en grande partie le rejet des cheveux naturels qui commence dès l’enfance et nous poursuit toute notre vie. Frisé, crépu ou « grainé », il semblerait que nos ayons tout simplement oublié comment nous en occuper, et il est évident que le rejet vient plus facilement lorsqu’il est accompagné de l’ignorance."
auteur : Mbépongo Dédy Bilamba
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